L’Univers de la maison : vous êtes à l’origine d’une planche à dé¬couper tout à fait étonnante. Hautement technique, d’une finesse et d’une élégance incomparable, elle offre une toute nouvelle vision de cet accessoire qui devient un véritable objet de convoi¬tise… Comment est née cette idée ?
DS Wood : amoureux du bois depuis toujours, c’est un peu par ha¬sard que je suis tombé sur le travail du boit de bout et de son utilité première : la planche à découper. Mon plus grand plaisir étant d’al¬lier le beau, l’utile et le durable dans le respect de l’environnement, c’est tout naturellement que l’évidence s’est imposée à moi.

L’Univers de la maison : on remarque dès le premier regard, avant même d’en cerner la fonctionnalité première, toute la beauté de votre collection de planches à découper. Comment êtes-vous arrivé à un tel degré de perfectionnement ?
DS Wood : complètement autodidacte, j’innove, j’improvise, je mélange les couleurs, les tailles… En bref je crée au gré de mes en¬vies de nouveaux produits aux designs uniques, toujours avec ce souci d’une très belle finition.

L’Univers de la maison : c’est sans doute ce sens du détail qui a attiré l’attention des plus grands Chefs. Racontez-nous…
DS Wood : il est vrai que les planches à découper DS Wood ont fait leur petit bonhomme de chemin depuis mes débuts. En 2016, alors que je n’étais qu’aux prémices de cette nouvelle aventure, le couple Leray (La nouvelle auberge à Wihr au Val 68, une étoile au Guide Michelin) m’a tout de suite fait confiance en me commandant 10 petites planches de présentation en chêne.

L’Univers de la maison : une autre rencontre a terminé de vous convaincre quant à votre nouvelle activité n’est-ce pas ?
DS Wood : en 2018, alors que j’exposais au Marché de Noël de Ri¬quewihr, j’ai eu la chance de rencontrer Fabien Pairon, Meilleur Ou¬vrier de France et alors enseignant à l’Ecole Hôtelière de Lausanne. Il m’a missionné pour lui fabriquer de plus grandes planches. J’ai alors investi dans une plus grande raboteuse en pensant au col tricolore, puis un tout nouveau modèle a vu le jour. Cette planche a tout de suite plu à Fabien, qui a associé son nom à deux séries limitées DS Wood. Évidemment, cette collaboration m’a obligé à m’élever dans la recherche de la qualité, des finitions… M’a poussé à l’amélioration constante de mes pièces. Grâce à lui je suis passé à la vitesse supérieure.

L’Univers de la maison : d’autres rencontres ont jalonné votre parcours…
DS Wood : grâce à Fabien, j’ai rencontré en 2020 Olivier Nasti, Meilleur Ouvrier de France et 2 étoiles au Guide Michelin. Le chef du restaurant le Chambard à Kaysersberg dans le Haut-Rhin, en Al¬sace, a d’ailleurs été désigné cuisinier de l’année 2022 par le célèbre guide Gault & Millau. J’ai également fait pour lui une série limitée. La même année, David Toutain, 2 étoiles au Guide Michelin, m’a contacté à travers les réseaux sociaux pour me commander des planches pour son restaurant à Paris. J’ai eu la chance de goûter à sa cuisine, et il faut bien avouer que c’est l’un de mes plus beaux souvenirs gastronomiques.

L’Univers de la maison : il me semble qu’une dernière rencontre, toute récente, vient ponctuer toutes ces collaborations fabuleuses !
DS Wood : c’est effectivement lors du dernier marché de Noël de Colmar que j’ai été approché par le Palace Le Crillon à Paris pour fa¬briquer des planches de découpe en salle, pour le nouveau restau¬rant «Nonos et Comestibles» tenu par Paul Pairet. Doit-on rappeler que ce personnage étoilé à Shanghai est l’un des jurés préférés de tous les amateurs de l’émission «Top Chef» ? Un vrai bonheur.